Nostalgique de son enfance bouleversante et émouvante dans la philosophie des romans philosophiques , l’auteur Robert Dussey, actuel ministre des affaires étrangères du Togo et depuis 2013 a dédicacé ce lundi 08 avril 2024, à la salle Ahadzi- Nonou de la présidence de l’université de Lomé, son troisième roman paru aux éditions ALPHA- OMEGA.
L’ouvrage de 177 pages intitulé « le Bouc », est son troisième romans pour cet écrivain universitaire et diplomate. À travers les pages de ce livre, le ministre s’adresse en particulier aux jeunes générations prises dans l’absurdité d’un monde où Dieu peut encore sembler être une équation facile.
Ce roman est tragique comme l’existence, il met garde contre une facilité qui laisse parfois un goût amer, mais c’est là justement sa leçon : l’amertume est peut-être le premier stade de la rédemption.
« Le Bouc », est composé de quatre (04 ) chapitres aux titres informatifs à noter : Entre la vie et la mort, l’amour précoce, le VIH et la rencontre divine. Le nouveau livre se veut un mélange de fiction et de réalité de la société.
Pour l’auteur, c’est un canal de dénonciation du vagabondage sexuel de certains jeunes qui finissent par saborder leur vie, compromettre leur avenir. Prof Robert Dussey appelle ainsi à travers le libre à une prise de conscience.
« C’est une interpellation à plus de sagesse », a déclaré Prof Dussey qui exhorte « les jeunes gens à avoir une vie disciplinée », et à surtout contrôler leurs pulsions sexuelles.
Le Bouc en question
« Le Bouc » est un titre métaphorique pour l’ouvrage. Il relève l’excès de sexualité qui caractérise cet animal.
Pour soutenir sa pédagogie, l’auteur a convoqué l’histoire de Koné, fils unique de Christopher et de Chrystelle. Le jeune élève Koné est présenté comme un coureur de jupons. A moins de 15 ans, il a forniqué avec trente-six (36) filles, sans compter les coups isolés d’un soir. Il finira, malheureusement, par une mort tragique, atteint de VIH/Sida.
« L’originalité de cette œuvre réside d’abord dans le titre. Le titre n’entretient aucun rapport direct avec la trame narrative puisque c’est le bouc. Et le lecteur sera surpris à la fin de sa lecture de ne pas trouver de bouc en tant qu’animal. En fait, l’auteur a récupéré la symbolique du bouc, une image négative que nous avons dans nos milieux », a relevé Prof Guy Missodey, qui a fait l’analyse scientifique du roman.
Pour rappel, le ministre Robert Dussey avait publié deux romans : La vie sans vie et une comédie sous les tropiques, mais aussi plusieurs ouvrages à caractère politique : pour une paix durable en Afrique, penser la réconciliation au Togo, et l’Afrique malade de ses hommes politiques.
Le défenseur
