Le gouvernement togolais, par l’intermédiaire du ministre Gilbert Bawara, a pris des mesures significatives pour renforcer la protection des travailleurs sur leur lieu de travail. Une initiative qui a été saluée par plusieurs personnalités.
La nouvelle disposition vise à protéger les travailleurs contre la discrimination, le harcèlement sexuel ou moral, la violence et l’intimidation sur leur lieu de travail. Ainsi, tout employé victime des situations mentionnées ci-dessus est autorisé à quitter son poste sans préavis et sans avoir à payer d’indemnité de rupture de contrat.
En effet, l’arrêté interdit clairement toute forme de discrimination, harcèlement, violence ou intimidation dans le cadre professionnel, couvrant divers aspects tels que l’apprentissage, l’embauche, la rémunération, la formation et bien d’autres. À cet effet, toute dénonciation ou plainte abusive peut entraîner le versement de dommages et intérêts, avec un plafond fixé à trois mois de salaire brut.
Aussi, tout acte répréhensible doit être prouvé par tous les moyens disponibles, assurant ainsi une procédure équitable et transparente pour les victimes. Pour ce faire, les employeurs sont tenus de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir la discrimination, le harcèlement, la violence ou l’intimidation. Ils doivent également informer, sensibiliser et former les travailleurs sur ces questions sensibles.
Les employeurs sont encouragés à accorder une attention particulière aux comportements abusifs qui portent atteinte à la dignité, à la santé physique ou mentale, ou compromettent l’avenir professionnel des travailleurs. Cette initiative semble viser à créer un environnement de travail sûr, respectueux et équitable au Togo, en mettant l’accent sur la responsabilité des employeurs et la protection des droits des travailleurs.