Depuis 1990, les élections au Togo, qu’elles soient législatives ou présidentielles, se déroulent toujours dans un climat de peur et de violence. De 1990 à 2005, c’est une constante qui se confirme. Chaque échéance électorale est vécue comme un cauchemar par les togolais.
Les dernières élections présidentielles de 2005 ont connu une violation massive des droits humains avec des centaines de victimes selon une mission d’enquête des Nations Unies et une commission de Koffigoh.
Afin de mettre fin à cet état de fait le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel ( UNOWAS), le Conseil National de la Jeunesse du Togo (CNJ-TOGO) et leurs partenaires ont organisé du 27 au 29 février 2024, à Lomé un atelier qui a rassemblé les acteurs de la paix, la chêfferie traditionnelle, les femmes, jeunes, les forces de défense de sécurité, les partis politiques pour que les élections législatives et régionales qui se dérouleront le 20 avril prochain au pays soit apaisées et sans violences.
Ces trois jours de travaux visent à instaurer la communication et des échanges entre ces différents acteurs en vue de renforcer la cohésion nationale et contribuer de façon significative à l’apaisement général pour un double scrutin paisible , inclusive et sans violence .
Pour le président du CNJ-TOGO, M. Régis Batchassi, il s’agissait de mobiliser les parties prenantes du processus électoral pour une appropriation du processus, à savoir la réglementation qui régit le processus, le nouveau code électoral de 2024 ainsi que les défis qui entourent le processus dont la cohésion sociale, la cohabitation pacifique entre les acteurs politiques, l’engagement des jeunes, des femmes, des organisations de la société civile et l’interaction pacifique entre les parties prenantes du processus.
À la sortie de cet atelier des engagements ont été pris à l’endroit des acteurs. Chacun dans son rôle doit respecter les textes qui régissent le processus afin de jouer sa partition de façon à préserver la paix et le vivre ensemble harmonieux avant, pendant et après les élections.
Le défenseur