Ce lundi 30 décembre 2024, une réunion d’urgence s’est tenue au siège de l’Union Nationale des Transporteurs Routiers du Togo (UNATROT) à la suite de l’effondrement tragique de la passerelle d’Agoè-Zongo, survenu le vendredi 13 décembre dernier. Ce drame, qui a endeuillé de nombreuses familles, a poussé les autorités togolaises et les acteurs du secteur des transports à intensifier les efforts pour prévenir de tels incidents à l’avenir.
Cette rencontre a regroupé plusieurs personnalités clés, notamment des responsables des collectifs des syndicats des transporteurs des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) – comprenant le Niger, le Burkina Faso et le Mali – ainsi que des représentants des syndicats togolais et des chauffeurs de camions. Elle s’inscrit dans la continuité d’une réunion tenue le vendredi 27 décembre dernier, réunissant des ministres togolais, notamment ceux en charge des travaux publics et de la sécurité, le Directeur de Cabinet de la Primature, ainsi que les responsables de l’UNATROT, sous la direction de son président, Séna Fombo. Cette rencontre avait été convoquée sur instruction ferme du président de la République, Faure Gnassingbé.
Une sensibilisation pour des routes plus sûres
L’objectif principal de la réunion de ce lundi matin était clair : sensibiliser les acteurs du transport routier à l’importance de se conformer aux lois en vigueur. Les discussions ont porté sur la nécessité de respecter les normes et les réglementations établies par les autorités afin de garantir la sécurité sur les routes et d’éviter de nouveaux accidents.
Présidée par Séna Fombo, président de l’UNATROT, la réunion a également vu la participation notable de M. Abdoulaye Seydou, représentant des collectifs des syndicats des transporteurs du Niger au Togo, et de Richard Dansrou, secrétaire général du bureau national de l’UNATROT.
Dans son intervention, Séna Fombo a réitéré un message de fermeté et d’engagement. Il a appelé tous les transporteurs, sans exception, à respecter scrupuleusement les lois en vigueur, soulignant que « les drames sur les routes sont évitables si chacun joue pleinement son rôle ».
Un appel à la responsabilité collective
Au-delà des discours, cette réunion traduit la volonté des autorités togolaises et des acteurs régionaux du transport de renforcer la collaboration pour une meilleure sécurisation du réseau routier. Les échanges ont permis de rappeler l’urgence de mettre en œuvre des mécanismes de contrôle rigoureux, d’assurer une formation adéquate des conducteurs, et de veiller à l’état technique des véhicules circulant sur les routes.
Cette mobilisation générale démontre que la sécurité routière est une responsabilité partagée entre les gouvernements, les syndicats et les conducteurs eux-mêmes. Une chose est certaine : la tragédie d’Agoè-Zongo doit marquer un tournant décisif dans la gestion du secteur des transports, afin qu’un tel drame ne se reproduise plus.
En attendant, l’UNATROT et ses partenaires se sont engagés à redoubler d’efforts pour sensibiliser, éduquer et contrôler les acteurs du transport routier. Les prochains mois seront cruciaux pour traduire ces engagements en actions concrètes sur le terrain.
Le défenseur