Le 2 novembre 2024, le Festival Émergence Film a donné le coup d’envoi de sa 11e édition à Lomé, sous la direction de Denis Essohana Koutom, le directeur du Centre National du Cinéma et de l’Image Animée (CNCIA), représentant le ministre de la Culture.
Cette année, le festival rassemble plus de 150 participants venant de 16 pays différents, parmi lesquels le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Mali, le Bénin, le Ghana, la Gambie, la Sierra Leone, l’Allemagne, la France, le Libéria, Madagascar, le Cameroun, le Sénégal, le Maroc et le Burkina Faso.
Pour cette 11e édition, près de 16 pays sont représentés avec des films en compétition, des laboratoires de création, des panels et des échanges autour des métiers du cinéma», at-il précisé. Joël Tchedre a également souligné l’importance de l’audience togolaise : « Quand on réalise un film, il est essentiel d’avoir un public pour le voir. C’est gratifiant de constater qu’au fil des années, le public togolais a adopté le festival comme le sien. C’est une grande fierté pour nous.
Pour cette nouvelle édition, cinq longs-métrages captivants sont en lice : Gazoua doit mourir , *Le MLe Mouton de Sada , *La plantation des planteurs , *Pingda et la Rédemption.
À l’ouverture de cette 11e édition du Festival Émergence Film, le directeur général Joël Tchedre a exprimé sa satisfaction quant à l’évolution de l’événement : « Onze ans, c’est un parcours considérable pour le Festival Émergence Film. Ce chemin a été jalonné de moments mémorables, d’occasions d’apprentissage, de richesses échanges et de créations artistiques. Pour cette édition, près de 16 pays sont représentés, avec des films en compétition, des ateliers de création, des panels et des discussions passionnantes.
Joël Tchedre a également mis en lumière l’engagement du public togolais, essentiel à la réussite de l’événement : « Quand on réalise un film, il est crucial d’avoir un public pour le découvrir. C’est gratifiant de voir que, d’année en année, le public togolais a fait de ce festival le sien. C’est pour nous une immense fierté.
Pour rappel, parmi les nouveautés de cette édition, le « village du festival », habituellement installé à l’Agora Senghor, est relocalisé à l’Institut français du Togo, doté d’une salle de cinéma appropriée. En outre, une formation spécialisée en écriture de scénarios est proposée cette année aux participants anglophones, notamment en provenance du Liberia, du Ghana et de la Gambie, pour leur faire découvrir les méthodes de travail francophone en matière de cinéma.