Lancé officiellement le 16 mai 2022, la deuxième phase du projet : « Accélérer l’institutionnalisation du DMPA-SC au Togo » est arrivée à sa fin. Les résultats obtenus dudit projet après deux (2) ans de mise en œuvre sur le plan national sont passés au peigne fin à travers un atelier de clôture et de partage des résultats qui s’est déroulé ce 30 janvier 2024, à Lomé en présence de la représentante Jhpiego Togo, Mme Essien Yaba, du responsable de planification et suivi
évaluation à la DSMI-PF, des partenaires techniques et financiers.
Des représentants du ministère de la santé, des ONG et associations accompagnant le système de santé et les professionnels de médias ont pris également part à cet atelier de partage de résultat .
Objectif du projet !
Le projet DMPA-SC est d’accompagner les pays à la prise en compte du plan dans les politiques au niveau de planification familial, notamment l’auto-injection dans tout ce qui est offre de service de planification en matière de planification familiale.
Pourquoi l’élaboration du projet?
Face aux taux de prévalence contraceptive bas en Afrique occidentale francophone, 09 pays ont reconnu l’urgence d’agir ensemble en créant en février 2011, le partenariat de Ouagadougou. Depuis le lancement de ce partenariat, ces pays ont fait des efforts considérables pour améliorer l’accès des populations aux services de santé de reproduction et de planification familiale (SR/PF) afin de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle, des grosses précoces qui engendrent des pertes de vies humaines.
Malgré les efforts bien appréciables , cette prévalence contraceptive reste faible, et les besoins non satisfaits exprimés par les femmes et les filles en âge de procréer ont connu une augmentation sur la même période. D’où l’introduction du DMPA-SC dans ces pays pour élargir l’accès et ouvrir la voie à d’autres nouvelles technologies telles que l’auto-soin.
Bilan au cours de l’atelier de partage
Au cours des travaux, les participants ont analysé les résultats et les performances des deux années de travaux, apprécier le niveau de complémentarité et des synergies entre les différents acteurs du projet ainsi qu’entre les partenaires techniques et financiers.
Pour y parvenir, trois rapports ont fait l’objet de présentation : le rapport bilan technique de mise en œuvre, le rapport bilan des ressources financières et le rapport bilan de mise en œuvre des réformes.
Selon Mme Essien Yaba, le projet qu’elles sont entrain de clôturer aujourd’hui est un projet qui rentre dans le cadre de l’amélioration de la santé de la mère à l’enfant. «Mais avant ce projet nous avons eu à mettre en œuvre une première qui a couvert toutes les formations sanitaires publiques dont 99% ont introduit se produit.
Pour la 2e phase nous avons constaté que le secteur privé est très important pour l’amélioration de la santé de la mère à l’enfant, dont l’ objectif d’accélérer l’institutionnalisation du DMPA-SC afin de passer à grand échelle de ce produit », a-t-elle expliqué.
À cet effet, cette deuxième phase du projet financé à hauteur de 250000 dollars dans 8 pays dont le Togo s’est déroulée de janvier 2022 à décembre 2023, a permis d’introduire le produit dans 129 formations sanitaires privées avec plus de 289 personnelles ont été formés. En espace de 4 mois 350 clients se sont auto-injectés au niveau des centres de formation sanitaire.
Résultats satisfaisants
les performances de la phase 2 du projet DMPA-SC sont très louables mais quelques petits défis persistent d’où lors une 3e phase a été lancée avec le lancement de l’application « Jeunesse Plus », au cours de cet atelier de clôture et de partage dans le but d’arriver à contrer les défis rencontrés au cours de la mise en œuvre de la phase 2 du projet DMPA-SC.
« Le résultat est satisfaisant mais comme il faut toujours tendre vers l’excellence nous pouvons toujours dire qu’il y’a quelque-chose à améliorer. Alors nous avons reçu une troisième subvention pour mettre en œuvre la 3e phase de ce projet pour essayer de trouver des solutions à ses petits défis qui persistent. Cette 3e phase nous l’appelons AC3.0», a ajouté Mme Essien Yaba, représentante Jhpiego Togo.
Julien SEGBEDJI