L’opacité entourant le contenu precis de la nouvelle constitution suscite toujours des réactions vives au sein de la Société Civile Togolaise. Malgré sa promulgation par le chef de l’État, son excellence Faure Essozimna Gnassingbé, plusieurs organisations de la Société Civile à la tête desquelles se trouve le professeur David DOSSEH, reste déterminer à contester ce changement de la constitution.
Dans une conférence de presse tenue à Lomé, mercredi 15 mai 2024, David DOSSEH, porte parole du Front Citoyen Togo Debout, considère comme haute trahison la promulgation par le chef de l’État de la 5ème législature consacrant un régime parlementaire au Togo.
Il s’agit d’un acte condamné par la constitution de 1992 en violation de son article 150 dont les OSC restent nostalgique.
Elles ajoutent qu’il s’agit d’une entreprise illégale et illégitime déclarant que le peuple souverain a fait son choix en 1992 en votant oui par référendum une constitution qui ne souffre d’aucune contestation selon les organisateurs.
À cet effet, pour contrer à ce dévergondage les OSC annoncent encore un grand meeting d’information ce 26 mai à BÉ KODJINDJI, meeting auquel les populations sont cordialement invitées pour briser la chaîne de la traitrise.
Arriveront- t’il à créer cet exploit ?? L’avenir nous le dira !
Notons que les organisateurs ne comptent plus sur la CEDEAO que sur la capacité des togolais à résoudre les problèmes nés du changement de la constitution au Togo.
À suivre…
Le défenseur