Au sommet du G20 à Johannesburg, la Russie a vivement dénoncé les sanctions imposées par les pays occidentaux ainsi que la saisie de ses avoirs à l’étranger, jugées « illégitimes » et dangereuses pour la stabilité économique mondiale.
Maxim Oreshkin, chef de l’administration présidentielle, a estimé que l’ordre économique international ne reflète plus les réalités actuelles et s’enlise dans des pratiques qu’il considère comme partiales.
Il a critiqué le détournement des financements internationaux vers l’effort de guerre en Ukraine au détriment du développement, notamment en Afrique.
Selon lui, des institutions comme la Banque mondiale ont accordé à l’Ukraine plus d’aide en trois ans qu’à l’ensemble des pays africains, illustrant une dérive qui, affirme-t-il, fragilise les priorités globales.
Son intervention s’inscrit dans un contexte où la Russie cherche à repositionner son discours sur la scène internationale, en se présentant comme victime de mesures économiques injustes et en dénonçant l’orientation géopolitique des financements mondiaux.







