Une scène devenue tristement familière : de lourds véhicules encombrent les routes déjà saturées du Grand Lomé, transformant les parcours en véritables épreuves pour les usagers. Face à cette situation préoccupante, le Mouvement Martin Luther King (MMLK), connu pour son engagement en faveur des citoyens, tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme à travers un communiqué signe ce 04 décembre 2024.
Dans ce communiqué empreint d’indignation, l’organisation a mis en lumière un problème qui dépasse le simple désagrément quotidien. La présence des véhicules gros porteurs aux heures de pointe, au moment où les rues fourmillent d’activités, est décrite comme une menace majeure pour la sécurité routière et la fluidité de la circulation.
Des routes devenues zones de danger
Les statistiques alarmantes des accidents de la route au Togo sont un cri du cœur. Selon le MMLK, les gros porteurs jouent un rôle significatif dans cette hécatombe, en raison de leur taille imposante, de leur lenteur, mais aussi d’un état mécanique souvent déplorable. « Phare défectueux, absence de clignotants, freins usés » : le tableau dressé par l’organisation est accablant.
Pire encore, le comportement de certains chauffeurs laisse à désirer. Le sentiment de domination qu’ils manifestent sur les routes crée un climat d’insécurité et de tension parmi les usagers, qu’il s’agisse de conducteurs de petites voitures, de motocyclistes ou de piétons.
Des mesures urgentes exigées
Pour le MMLK, la passivité des autorités ne peut plus durer. Dans son communiqué, le mouvement appelle le Ministère des Transports à agir sans délai pour rétablir l’ordre sur les routes de Lomé. Parmi les recommandations :
Interdire strictement la circulation des gros porteurs aux heures de pointe, notamment le matin et le soir, sur les principales artères de la capitale.
Appliquer des sanctions sévères contre les contrevenants, afin de dissuader les comportements irresponsables et assurer le respect des règles établies.
Ces mesures, selon l’organisation, ne sont pas seulement nécessaires, mais vitales pour protéger des vies et rendre la circulation plus fluide.
Une responsabilité partagée
Le MMLK, surnommé « La Voix des Sans-Voix », ne manque pas de rappeler que la sécurité routière est l’affaire de tous. Les autorités, les transporteurs et les citoyens doivent travailler ensemble pour mettre fin à cette crise qui menace le quotidien des Loméens.
En attendant des actions concrètes, les usagers des routes de Lomé devront continuer à naviguer dans ce chaos routier, en espérant que leur cri de détresse ne reste pas lettre morte.
Parole d’un peuple, appel d’un mouvement : il est temps que les routes de Lomé respirent.
Le défenseur
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