L’Union nationale des transporteurs routiers (UNATROT) a annoncé, ce mardi, le lancement imminent d’une mission conjointe d’inspection des ports routiers. Installés sur les principales artères des grandes villes, ces dispositifs font l’objet de vives critiques de la part des transporteurs.
L’objectif de cette initiative est clair : identifier et corriger les incohérences relevées dans les hauteurs des portiques. Selon Richard Dansrou, secrétaire général de l’UNATROT, de nombreux conducteurs ont exprimé des disparités entre les hauteurs annoncées et les dimensions réelles des portiques, entraînant des difficultés pour les poids lourds. « Ces incohérences représentent une véritable entrave à nos activités et à la sécurité des voyages », at-il déclaré.
En milieu urbain, la hauteur standard des portiques est fixée à 5,5 mètres. Pourtant, à Hillacondji, point de passage stratégique à la frontière entre le Togo et le Bénin, cette hauteur est limitée à 4,5 mètres. Une différence jugée « illogique » par les professionnels du secteur, qui réclament des normes uniformisées pour éviter tout désagrément.
L’installation des portiques routiers s’inscrit pourtant dans les efforts du gouvernement pour réduire les surcharges sur les axes routiers, un fléau souvent cité comme responsable de la dégradation des infrastructures. Mais pour les routiers, ces initiatives doivent impérativement s’accompagner d’une meilleure précision technique et d’une concertation avec les acteurs du transport.
La mission d’inspection, qui rassemblera des experts techniques et des représentants des transporteurs, sera donc déterminante pour restaurer la confiance et garantir une circulation fluide sur les routes nationales et transfrontalières. Les résultats sont attendus avec impatience par une profession en quête de solutions durables.
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