La Solidarité Mondiale pour les Personnes Démunies et les Détenus (SMPDD) annonce l’accueil de 43 ex-détenus, dont 7 femmes, dans son centre de transit, à la suite de leur grâce présidentielle. Ces bénéficiaires font partie des 1 064 prisonniers récemment libérés par le président de la République, Faure Essozimna GNASSINGBÉ, le 27 décembre 2024. Avec les 808 détenus libérés en avril, le nombre total de bénéficiaires de cette mesure de clémence s’élève à 1 872 pour l’année en cours.
Un rôle crucial dans la réinsertion des ex-détenus
La SMPDD joue un rôle majeur dans l’accompagnement des anciens détenus vers une réintégration réussie. Selon Coco de Kofi Woenagnon, président de l’association, « notre objectif est de permettre à ces 43 ex-détenus, dont 7 femmes, de se réinsérer pleinement dans la société. Grâce à un hébergement et un encadrement personnalisé dans notre centre de transit, ils bénéficieront d’un programme de réinsertion axé sur l’apprentissage de métiers, soutenu par un accompagnement de 18 mois. À la fin de cette période, ces bénéficiaires auront acquis l’autonomie nécessaire pour subvenir à leurs besoins. »
Un acte de clémence largement salué
Cette grâce présidentielle est saluée par la SMPDD comme un acte de solidarité et de justice. L’association exprime sa gratitude envers le chef de l’État pour cette décision qui contribue à l’allégement de la surpopulation carcérale. « Cette démarche témoigne d’une volonté d’assainir progressivement le système pénitentiaire et de favoriser une meilleure cohésion sociale », a souligné le président de la SMPDD. L’association encourage également la poursuite de ces initiatives.
Le décret portant sur cette libération, signé par le garde des Sceaux et ministre de la Justice et de la Législation, Mipamb NAHM-TCHOUGLI, vise à renforcer le vivre-ensemble et à promouvoir la réintégration des ex-détenus dans la société. Les bénéficiaires ont été sélectionnés selon des critères précis, favorisant notamment ceux incarcérés pour des délits mineurs et non violents.
Des critères de sélection clairs et une nouvelle chance pour les bénéficiaires
Idrissou Akibou, directeur de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion (DAPR), a précisé que « les grâces présidentielles concernaient des détenus condamnés pour des infractions mineures, sans crimes de sang. Cette mesure leur permet de retrouver leurs proches pour les fêtes de fin d’année et d’entamer un parcours de réhabilitation sociale. »
À travers ce processus, l’État souhaite offrir une seconde chance à ces individus et encourager leur réinsertion réussie. L’exemple inspirant de Coco de Kofi Woenagnon, ancien détenu devenu opérateur économique prospère et président de la SMPDD, démontre que la réinsertion est non seulement possible, mais peut être une véritable success story. L’association espère ainsi inspirer les bénéficiaires de cette grâce présidentielle à suivre le même chemin de réhabilitation et d’intégration.
Die Redaktion