L’Union africaine a suspendu Madagascar de toutes ses instances à la suite du renversement du président Andry Rajoelina, chassé du pouvoir après trois semaines de manifestations.
Le colonel Michaël Randrianirina, 51 ans, s’apprête à être investi président le 17 octobre, promettant des élections d’ici 18 à 24 mois.
La communauté internationale réagit avec prudence : la Russie parle d’« affaire interne », les États-Unis appellent à un retour à l’ordre constitutionnel, et la France insiste sur le respect de la démocratie.
L’Allemagne et l’ONU expriment leurs inquiétudes, tandis que la SADC envoie une mission de médiation.
L’affaire prend une tournure régionale : deux proches de Rajoelina, exilés à l’île Maurice, créent un incident diplomatique après un atterrissage non autorisé.
Antananarivo demande désormais à la FCC mauricienne de geler les avoirs de l’homme d’affaires Mamy Ravatomanga, symbole d’une crise malgache aux ramifications internationales.