Les choses s’accélèrent dans le champ politique de notre pays. Après le succès des élections législatives et Régionales du 29 avril, dont les résultats définitifs ont été proclamés le 13 mai dernier donnant acte à la démission du gouvernement Tomegah- Dogbé, les Togolais n’attendent que la formation d’une nouvelle équipe gouvernementale.
Le gouvernement actuel qui gère les affaires courantes du pays après sa démission le 21 mai dernier remonte au 28 septembre 2020.
Ce gouvernement composé au départ de 33 ministre soit cinq de plus que le précédent gouvernement dirigé par Komi Sélom Klassou, prenait en compte ceux de la majorité au pouvoir.
Quel sort serait donc réservé aux membres du gouvernement de Tomegah-Dogbé ? Un gouvernement d’union Nationale sera possible ??
Il est certain que Faure Gnassingbé remercie un grand nombre de ministre pour défaut de résultats. Les défis sont énormes pour le Togo, et il serait imprudent de voir encore certains ministres à leurs postes malgré leur incompétence à faire face aux exigences des objectifs du développement durable de notre cher patrie le Togo.
Ainsi, pour savoir par exemple si le professeur Robert Dussey sera reconduit ou pas, il suffit de s’interroger sur le niveau de la coopération du Togo avec les autres pays d’Afrique et du monde. Il en sera de même pour tous les autres.
Si la pauvreté continue de menacer les populations à la base, et la jeunesse croupit de plus en plus dans les enfers du chômage Mme Myriam Dossou de Souza- d’Almeida, spécialisée dans l’assurance et la réassurance ne méritera pas son poste.
Faure Gnassingbé reconnait bien le niveau de faiblesse et de difficulté de notre secteur de santé. Il ne commettra pas l’imprudence de maintenir Moustafa MIJIYAWA au ministère de la santé et de l’Hygiène Publique.
En face de lui se trouve une certaine Madame Cina Lawson, propret et silencieux, n’a rien d’un repaire de geeks. Pour en avoir fait un véritable laboratoire d’idées en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC), la ministre de l’économie numérique est cependant perçue comme telle par ses compatriotes. Diplômée de sciences- Po Paris et de la Kennedy School of Government de l’université Harvard, elle est « tombée par hasard dans les télécoms», à la faveur d’un passage chez Alcatel- Lucent, à Paris.
Le chef de l’État saura cette fois-ci choisir les bonnes personnes en attendant la mise en place dans un délai de 12 mois la nouvelle constitution (Ve république) , adoptée le 19 avril dernier et promulguée le 6 mai.
À quoi s’attendre après cette promulgation?
Par cette promulgation le Togo adopte un régime parlementaire avec un président de la République et un président du conseil des ministres élus par les députés. C’est ce président du conseil des ministres qui aura la réalité du pouvoir. Le sénat devrait prendre fonction avant de savoir quand aura lieu l’élection du président de la République et du président du conseil des ministres .
Aucun nom ne circule pour l’instant sur l’identité de ce celui pourrait occuper le poste de président de la République. À suivre…
Le défenseur