Dans les circonscriptions électorales de BATIR, la localité de Badja dans l’Avé est prise en otage par l’autorité locale au profit d’un parti. En conséquence, le parti BATIR est la cible d’un sabotage afin de ne pas pouvoir mener campagne à Badja.
À quelques heures de la fin de la campagne ce 27 avril, cette injustice est insolemment flagrante.
Dans l’Avé, qui couvre Badja, le parti BATIR a entrepris les démarches légales afin d’être en contact avec les populations pour la campagne. En effet, le 12 avril 2024 (avant le début de la campagne), le Bureau Exécutif de BATIR a adressé une note officielle au préfet de l’Avé, informant de la présence de BATIR dans la préfecture.
Le programme de campagne de BATIR a été déposé et réceptionné par la Préfecture, ainsi que par la gendarmerie de Kevé. Le même programme a été déposé au Secrétariat de Togbui Avogan VII Akoutsa Komi, chef de Badja. En dépit des démarches faites, cette autorité locale fait obstacle aux activités de BATIR durant cette période de campagne.
Contacté par BATIR pour l’informer de la tenue du meeting du parti à Badja, prévu pour ce 27 avril, Togbui Avogan VII Akoutsa Komi a répliqué qu’il organise personnellement sa fête le 27 avril sur le terrain et qu’il ne sait pas à quelle heure celle-ci prendra fin sachant qu’un accord préalable avait été donné et que les candidats s’était organisé donc en conséquence.
Le Chef a déclaré avoir réquisitionné tous les groupes organisés et groupes folkloriques de Badja pour sa fête personnelle, qui est d’ailleurs curieusement une première édition dans l’histoire de Badja, malgré sa connaissance du programme de BATIR. Contactés, des jeunes ont déclaré ne pas être impliqués dans l’organisation de cette fameuse fête.
Fidèle à sa volonté de construire dans l’ordre, BATIR a accepté de tenir son meeting au petit marché du village et de mobiliser ses partisans. Malgré cette sagesse du parti, celui-ci n’est pas à l’abri de surprises désagréables.
De plus, pendant la pré-campagne, le meeting de BATIR a été supplanté par un autre organisé par ce chef sur le stade de Badja, malgré l’autorisation préalable accordée à BATIR.
Dans la même foulée le match de football organisé par BATIR qui était délocalisé sur le terrain de l’église catholique de BADJA a été toujours pris en otage par le chef AKOUTSA Komi.
Pourquoi Togbui Avogan VII Akoutsa Komi fait-il obstacle à BATIR à Badja ? Quels intérêts a-t-il à ne pas permettre à BATIR de partager sa vision à la communauté locale ?
Qui protège Togbui ? Autant de questions qui préoccupent l’opinion.
