Le comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao ( CCFCC), avec le soutien de ses deux ministères de tutelle, a élaboré en collaboration avec les autres acteurs du sous-secteurs, un plan de Développement pour chacune des filières Café et Cacao (PDCC).
Ainsi du 09 au 11 octobre 2024, s’est tenu à l’hôtel Sarakawa à Lomé un atelier d’adoption par les acteurs de ces filières. Après trois jours de travaux qui a réuni près de 121 délégations Issues de différentes zones de production, plusieurs recommandations clés ont été formulées.
Des recommandations formulées
L’une des premières recommandations concerne l’élaboration d’un plan de mobilisation de fonds pour la mise en œuvre des projets, un levier crucial pour accélérer le développement du secteur café-cacao et permettre aux producteurs d’accéder à des financements adéquats, des intrants de qualité et des infrastructures appropriées.
Dans la foulée des échanges les acteurs ont plaidé: «sur un plan de financement pour la mise en œuvre des plans, mettre en place une task force pour la mobilisation des ressources avec la possibilité d’organiser une conférence de bailleurs avec la diversité des partenaires techniques et financiers disponibles, notamment les fonds verts et tout autres fonds».
renforcement des capacités des producteurs
« il est nécessaire de renforcer les capacités des producteurs sur les meilleurs pratiques culturelles et les exigences des différents marchés de commercialisation des produits tout en encourageant l’octroi de crédit agricole à faible taux d’intérêt aux producteurs », ont -ils ajouté.
Pour les différentes parties prenantes, les producteurs doivent être formés sur les meilleurs pratiques culturales adaptées aux conditions locales et aux exigences des différents marchés.
En maîtrisant ces pratiques, les producteurs seraient mieux armés pour accroître leur productivité tout en répondant aux standards de qualité imposés par les marchés nationaux et internationaux.
Octroi de crédit agricole
Encourager l’octroi de crédit agricole à faible taux d’intérêt permettant aussi aux producteurs d’accéder à des financements pour investir dans des équipements, des semences de qualité et des pratiques agricoles modernes. En facilitant l’accès aux crédits, les producteurs souvent limités par un manque de moyens financiers, pourraient accroître leur rendement et améliorer leur compétitivité.
PDCC, une première
« C’est pour la première fois qu’on élabore un plan de développement pour ces deux filières. Et ces recommandations, si elles sont mise en œuvre, pourraient transformer le secteur du café et du cacao en offrant aux acteurs de toute la chaine des outils et des ressources pour se développer de manière durable », a affirmé Enselme Gouthon, Secrétaire général du Comité de coordination pour les filières café et Cacao ( CCFCC).
Pour rappel, la mise en œuvre de ce plan de développement nécessite environ 22 milliards de francs CFA, soit 11,7 milliards de francs pour le café et 10,3 milliards de francs pour le cacao.