Le quartier d’Aflao Sagbado, situé à la périphérie de Lomé, dans la commune Golfe 7, a été le théâtre d’un drame ce vendredi vers 5 h du matin. Un immeuble R+4 en construction s’est effondré, entraînant un bilan lourd en termes de victimes.
Cet accident tragique a mis à nouveau en lumière les questions de sécurité et de conformité dans le secteur de la construction au Togo.
Selon les premières estimations, l’effondrement a fait plusieurs victimes, tant en termes de morts que de blessés graves. Les équipes de secours, appuyées par les sapeurs-pompiers et la gendarmerie nationale, ont travaillé d’arrache-pied pour retrouver les survivants coincés sous les déclins. Des bulldozers et des grues ont été déployés pour aider au déblaiement.
Le dernier bilan provisoire fait état de 03décès et 04 blessés graves, dont certains ont été transportés en urgence.
Causes
Bien que l’enquête soit encore en cours, les premières observations laissent présager que la structure de l’immeuble présentait des signes de fragilité. L’utilisation de matériaux de mauvaise qualité et le non-respect des normes de construction en vigueur pourraient être à l’origine de la catastrophe. Ce drame relance la réalisation des débats sur les conditions de chantiers immobiliers dans le pays, où de nombreux bâtiments sont établis sans contrôle rigoureux.
Parmi les victimes, on dénombre le propriétaire de l’immeuble. Selon un proche, un de ses associés, de nationalité étrangère, serait également décédé.
Cet accident tragique rappelle la nécessité d’une vigilance accrue en matière de sécurité dans le secteur du bâtiment au Togo. Les experts en construction appellent à une révision des réglementations existantes, ainsi qu’à une meilleure formation des artisans et entrepreneurs. Le respect des normes de sécurité doit devenir une priorité pour garantir la sécurité des travailleurs et des propriétaires d’immeubles.
« Les autorités locales avaient pourtant tiré la sonnette d’alarme. Dès le 16 mai 2023, une visite d’inspection avait mis en évidence de graves anomalies sur le chantier, notamment l’absence de permis de construire et des défauts structurels importants. Le maire Aimé Koffi DJIKOUNOU avait alors ordonné l’arrêt immédiat des travaux et exige des renforcements structurels.
Malheureusement, ces recommandations sont restées lettre « morte », a confié un acteur local de développement de la commune Golfe 7.
Ce drame endeuille une fois de plus le secteur de la construction au Togo et laisse derrière lui des familles brisées. Le journal le defenseur info présente ses sincères condoléances aux familles endeuillées et prompt rétablissement aux blessés.
À suivre…
Le defenseur
