La première édition de la Soirée de Gala des hôtes et hôtesses s’est tenue ce samedi 27 décembre 2025 à l’hôtel Concordia de Lomé, dans une ambiance conviviale et riche en couleurs.
Placée sous le haut parrainage de Togbui Adjikou Lanklivi 1er, chef quartier d’Adakpamé Kpota Colas, figure reconnue pour son engagement constant en faveur de la jeunesse togolaise, la rencontre a marqué un tournant dans la reconnaissance d’un secteur longtemps relégué au second plan.
Initiée par la promotrice Gnantchipé Ablaba Alexine KOUASSI, directrice générale de KEANA EVENT’S et ancienne hôtesse devenue entrepreneure, cette soirée avait pour ambition de redonner visibilité, dignité et structuration à un métier essentiel à la réussite des événements, mais souvent peu valorisé. « Les hôtesses et hôtes sont les premières personnes que l’on voit lors d’un événement. Elles accueillent, orientent, sourient malgré la fatigue, la maladie parfois, et restent pourtant mal rémunérées et oubliées », a-t-elle rappelé avec émotion.
Moment phare de la soirée, un panel de réflexion s’est tenu autour du thème : « L’hostaria au Togo : défis et perspectives ». Chefs d’agences, anciennes hôtesses et professionnels du secteur ont partagé expériences, difficultés et pistes de solutions, appelant à une meilleure organisation, à la formation qualifiante et à la reconnaissance institutionnelle du métier.
Au-delà du dîner de gala, pensé comme un cadre B2B d’échanges et de réseautage, la promotrice a annoncé des masterclass et formations professionnelles à venir, avec l’ambition, à terme, d’obtenir l’appui des autorités pour la délivrance d’attestations reconnues, gage de professionnalisation durable du secteur.
À travers ce gala inaugural, les organisateurs espèrent susciter une coalition des agences, renforcer la solidarité entre acteurs et attirer l’attention des pouvoirs publics. Un plaidoyer soutenu par le haut parrain Togbui Adjikou Lanklivi 1er, dont l’engagement en faveur de l’autonomisation et de l’insertion professionnelle des jeunes reste une référence.
Cette première édition pose ainsi les bases d’un mouvement appelé à grandir, pour que l’hostaria au Togo bénéficie enfin de la reconnaissance, de la structuration et de la considération qu’elle mérite.
Le défenseur
