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Ce mardi 21 octobre 2025 restera gravé dans l’histoire politique française. L’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, a quitté son domicile du 16ᵉ arrondissement de Paris vers 9h15, accompagné de son épouse Carla Bruni, pour se rendre à la prison de la Santé, où il doit purger une peine de cinq ans d’emprisonnement pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle.
Sous les acclamations de dizaines de partisans rassemblés devant sa résidence, l’ex-chef d’État a salué la foule avant d’être escorté vers son lieu de détention. Certains sympathisants brandissaient ses anciennes affiches de campagne et son portrait officiel, scandant son nom et entonnant La Marseillaise en signe de soutien.
Dans un message publié sur X (ancien Twitter) durant son trajet, Nicolas Sarkozy a dénoncé une « injustice », affirmant qu’un « innocent » allait être incarcéré et promettant de « continuer à dénoncer ce scandale judiciaire ».
Arrivé à la prison de la Santé, l’ancien président a été placé à l’isolement dans une cellule de 11 m², dotée d’une fenêtre et d’une télévision, mais sans téléphone portable.
Avec cette incarcération, Nicolas Sarkozy devient le premier chef d’État français emprisonné depuis Philippe Pétain après la Seconde Guerre mondiale, marquant un événement historique et inédit dans la Ve République.
La rédaction
