Il ya un an jour pour jour, la CEDEAO menaçait le Niger d’une intervention militaire imminente pour rétablir Bazoum au pouvoir.
Le temps passe, les saisons changent, mais certaines promesses semblent figées dans le temps. Il y a un an jour pour jour, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) annonçait haut et fort sa détermination à intervenir militairement au Niger pour rétablir Mohamed Bazoum à la présidence.
Les menaces de poursuites judiciaires pour « haute trahison » contre le président Bazoum constituent une nouvelle « provocation » des autorités militaires à Niamey, a dénoncé la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Cette menace est « une nouvelle forme de provocation et contredit la volonté prêtée aux autorités militaires de la République du Niger de rétablir l’ordre constitutionnel par des moyens pacifiques », selon le communiqué de presse qui était signé à Abuja.
Un an plus tard, force est de constater que cette intervention, promise comme imminente, n’a toujours pas vu le jour. Faut t-il en rire ou en pleurer?