Dans son message de vœux à la Nation, le Président du Conseil, Faure Gnassingbé, a réservé un passage fort à la question de la grâce et de la clémence, qu’il inscrit clairement dans une volonté d’apaisement et de rassemblement national.
Loin d’un simple geste administratif, cette décision est présentée comme un acte politique et humain, pensé pour consolider la paix civile.
Dans un contexte marqué par des débats politiques vifs et des attentes sociales élevées, le chef de l’Exécutif a annoncé avoir instruit le ministre de la Justice d’exécuter les décisions de grâce et de clémence adoptées lors du dernier Conseil des ministres.
Une mesure assumée, qu’il rattache à une vision plus large de réconciliation et de dialogue.
Faure Gnassingbé a tenu à lever toute ambiguïté : il ne s’agit ni d’encourager l’impunité, ni de faire preuve de faiblesse face aux crimes graves. La démarche vise plutôt à éviter que des erreurs de parcours ou des moments d’égarement ne se transforment en destins irrémédiablement brisés. À travers ces actes de clémence, l’État entend donner une seconde chance et permettre à la société togolaise de regarder vers l’avenir.
Le Président du Conseil replace ainsi la justice dans une approche équilibrée, où la rigueur de la loi s’accompagne de compréhension et d’humanité. Pour lui, la paix civile ne se construit pas uniquement par les textes et les sanctions, mais aussi par des gestes justes, capables de désamorcer les rancœurs et de restaurer la confiance.
En choisissant cette voie, le pouvoir envoie un signal politique fort : celui d’un Togo qui cherche à dépasser les crispations, à réduire les tensions et à créer les conditions d’un climat social et politique plus apaisé. La grâce devient alors un instrument de cohésion nationale, au service d’un projet commun tourné vers la stabilité et l’espérance.
La rédaction







