En résidence surveillée depuis le coup d’Etat qui l’a renversé en août 2023, l’ancien président gabonais Ali Bongo s’est récemment confié à Jeune Afrique dans une interview, dont quelques extraits sont repris par rfi.fr.
« Je n’ai pas dirigé ce pays seul. Certains de ceux qui sont aux affaires aujourd’hui et qui me vilipendent ont travaillé avec moi. N’ont-ils rien à se reprocher ? Les Bongo sont-ils responsables de toutes les vicissitudes du Gabon ? Très bien, nous verrons s’ils feront mieux », se défend d’entrée Ali Bongo.
Selon le confrère français, le président déchu estime avoir « gagné » la présidentielle d’août 2023, à l’issue de laquelle il avait été déclaré élu avant le coup d’Etat.
« Je ne cherche pas à revenir, contrairement à ce que certains pensent. », assure-t-il toutefois.
Ali Bongo, qui a entamé une grève de la faim pour protester contre la « séquestration » et les « actes de torture » dont plusieurs membres de sa famille seraient victimes, repousse également l’idée d’un exil.
« Je ne partirai jamais sans Sylvia et Noureddin », a martelé l’ancien président Ali Bongo