En 2024, le Togo a franchi des étapes décisives pour améliorer la qualité de son système éducatif, renforçant à la fois l’enseignement général, technique et supérieur. Ces réformes, portées par une vision stratégique, témoignent d’une volonté d’adapter le système éducatif aux besoins du développement économique et social du pays.
L’enseignement général : un cap sur la modernisation
Le secteur de l’enseignement général a poursuivi sa transformation, notamment avec le recrutement et le déploiement de nouveaux enseignants, principalement dans les filières scientifiques, afin de répondre à une demande croissante en compétences techniques. En parallèle, la numérisation a gagné du terrain, marquée par la distribution d’équipements informatiques aux écoles et une attention particulière accordée aux activités parascolaires. Ces initiatives visent à doter les élèves des outils nécessaires pour évoluer dans un monde de plus en plus digitalisé.
L’enseignement technique : un tournant vers l’alternance et le numérique
L’enseignement technique et la formation professionnelle ont connu un développement notable, notamment avec l’ouverture d’un Institut de formation en alternance pour le développement (IFAD) dédié aux énergies renouvelables. Par ailleurs, deux autres spécialistes du FIDA dans l’élevage et l’aquaculture sont en construction, témoignant de l’importance accordée aux métiers porteurs pour l’économie nationale.
Avec 44 centres de formation par alternance désormais opérationnels, les opportunités de formation dans des métiers stratégiques tels que la plomberie, la mécanique et le bâtiment se sont considérablement élargies. La modernisation de l’enseignement technique repose également sur l’intégration des technologies numériques dans les cursus, reflétant une priorité nationale pour aligner l’éducation sur les réalités du marché de l’emploi.
Enseignement supérieur : des réformes structurantes
L’année 2024 a également été marquée par deux réformes majeures dans l’enseignement supérieur. D’abord, la mutualisation des compétences des enseignants dans toutes les universités publiques vise à optimiser les ressources humaines et à promouvoir l’égalité entre les établissements. Ensuite, la transformation de l’Office du brevet de technicien supérieur (OBTS) en Office des examens professionnels du supérieur (OEPS) a permis de redéfinir les modalités d’évaluation pour harmoniser les normes entre secteurs public et privé.
Ces initiatives s’accompagnent de partenariats renforcés avec des institutions nationales et internationales, contribuant à positionner l’enseignement supérieur togolais comme un levier stratégique pour l’innovation et le développement.
Une vision pour l’avenir
Les progrès réalisés en 2024 traduisent une vision claire : bâtir un système éducatif inclusif, moderne et orienté vers les besoins du marché de l’emploi. Qu’il s’agisse de l’enseignement général, technique ou supérieur, le Togo s’engage dans une dynamique ambitieuse pour préparer sa jeunesse à relever les défis de demain.
La rédaction