Les électeurs bissau-guinéens étaient appelés aux urnes ce dimanche pour choisir le prochain chef de l’État. Selon les premières tendances issues du dépouillement, le président sortant Umaro Sissoco Embaló aborde cette élection avec une nette avance, laissant présager une possible victoire dès le premier tour.
Pourtant, le scrutin s’annonçait disputé. Fernando Dias Da Costa, outsider appuyé par l’ancien Premier ministre Domingos Simões Pereira, était présenté par plusieurs observateurs comme un rival crédible. Ce dernier, figure majeure de l’opposition et leader du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), n’a toutefois pas pu défendre sa propre candidature, écartée pour dépôt tardif du dossier.
Dans ce pays où près de 1,1 million d’électeurs sont inscrits, l’affluence aux bureaux de vote témoigne de l’importance de ce rendez-vous politique, décisif pour l’avenir institutionnel de la Guinée-Bissau.
