En moins de trois semaines, plusieurs demandeurs d’asile ouest-africains ont été successivement expulsés des États-Unis vers le Ghana, puis renvoyés vers le Togo.
Selon leurs avocats, au moins six personnes figurent déjà parmi les expulsés, malgré des procédures judiciaires en cours.
Ces migrants – originaires du Nigeria, du Togo, du Mali, du Liberia et de la Gambie – affirment avoir fui des persécutions religieuses, politiques ou liées à leur orientation sexuelle. Mais leur expulsion est intervenue avant même la fin de l’examen de leurs recours au Ghana.
Accra a conclu un accord controversé avec Washington pour accueillir des ressortissants d’Afrique de l’Ouest expulsés par les États-Unis, suscitant de vives critiques. Derrière ce partenariat, des enjeux diplomatiques et commerciaux fragilisent encore davantage les droits fondamentaux de ces exilés.
Le sort de ces personnes reste incertain, tandis que d’autres expulsions sont déjà annoncées.