Et si le passeport africain devenait une réalité ? Un document unique, ouvrant les frontières du Cap au Caire sans visa. Et si des autoroutes transcontinentales reliaient Dakar à Lomé, Lagos à Johannesburg ? Si une monnaie commune renforçait l’économie africaine, tandis qu’une influence culturelle mondiale affirmait l’identité du continent ?
Cette vision, longtemps cantonnée aux utopies ou aux fictions futuristes à la manière du célèbre “Wakanda”, s’ancre désormais dans un projet concret. Elle sera au cœur du 9e Congrès Panafricain de Lomé, prévu du 8 au 12 décembre 2025, au Palais des Congrès de la capitale togolaise.
Un rendez-vous pour bâtir l’autonomie de l’Afrique
Chefs d’État, chercheurs, entrepreneurs, organisations de la société civile et jeunesse engagée se retrouveront pour définir une stratégie continentale d’intégration. Au programme :
- Souveraineté alimentaire : produire, transformer et consommer africain.
- Autonomie sécuritaire : renforcer les coopérations régionales pour la stabilité du continent.
- Puissance économique : industrialisation, commerce intra-africain, monnaie unique.
Il ne s’agit plus seulement de parler d’unité, mais de la construire. Le Congrès entend apporter des feuilles de route, des solutions et des engagements mesurables.
Une Afrique actrice de son destin
Portées par un sentiment collectif d’urgence historique, les voix panafricaines rassemblées à Lomé affirment un message clair :
« Reprendre la main sur notre avenir ».
Alors que le continent représente la population la plus jeune au monde et un réservoir colossal de ressources et de créativité, l’enjeu est d’éviter que d’autres écrivent son futur à sa place.
Le 9e Congrès Panafricain ambitionne de devenir le point de départ d’une nouvelle ère :
celle d’une Afrique unie, fière, et maîtresse de son destin.
Le défenseur







