Depuis mardi 19 novembre 2024, la capitale togolaise abrite la 40ème assemblée générale de la Carte Brune de la CEDEAO, un instrument destiné à faciliter la libre circulation des personnes et des biens.
Pendant trois jours, les travaux se concentreront sur des questions clés telles que l’avenir de l’assurance transfrontalière dans un monde de plus en plus numérisé, ainsi que sur la réforme du statut du personnel de la commission régionale.
Par ailleurs, les participants examineront les répercussions des évolutions politiques dans la sous-région sur les activités de la Carte Brune.
Selon Omar Alieu Touray, président de la Commission de la CEDEAO, ces discussions sont cruciales dans un contexte mondial en mutation rapide. « Le monde change, et nous devons nous adapter en renforçant notre coopération régionale. L’adoption de solutions numériques, l’amélioration de la gouvernance et la promotion de la finance durable sont des leviers indispensables pour le futur de la Carte Brune », a-t-il indiqué.
Le Togo, un acteur clé de l’intégration
Le ministre togolais de l’Économie et des Finances, Georges Barcola, a profité de l’occasion pour réaffirmer l’engagement du Togo envers la construction d’un espace communautaire plus solidaire et intégré. Il a également salué la vision des pères fondateurs de la CEDEAO, qui ont œuvré pour une Afrique de l’Ouest unie et prospère.
La Carte Brune : un pilier de la sous région
Créée il y a plus de quarante ans, la Carte Brune est devenue un outil incontournable pour les automobilistes de la région. Elle garantit une indemnisation rapide, juste et efficace en cas d’accident survenu hors du pays de résidence de l’assuré. Ce mécanisme est essentiel pour renforcer la confiance et la fluidité des échanges.
Alors que cette 40ème assemblée générale s’inscrit dans un contexte marqué par des défis géopolitiques et technologiques, les acteurs réunis à Lomé entendent poser les bases d’un système d’assurance transfrontalier plus résilient et adapté aux besoins de l’Afrique de l’ouest.
