Arrivé à la tête de la Guinée-Bissau en 2020, Umaro Sissoco Embaló a déclaré qu’il ne serait pas candidat à sa réelection lors de la présidentielle prévue en 2025.
Cette déclaration choc intervient à l’issue du conseil des ministres, et alors que le président en exercice pourrait encore prétendre à un second mandat.
Le président Embaló, dont l’élection avait été contestée par ses opposants, a déjà procédé à deux dissolutions du Parlement, sans obtenir de majorité claire pour faire adopter ses réformes, notamment une modification constitutionnelle visant à changer le régime semi-présidentiel.
Il a assuré qu’aucun de ces adversaires politiques ne devrait lui succéder, sans toutefois donner le nom d’un potentiel dauphin.
Cette déclaration est inattendue, car des mouvements s’étaient formés en faveur de sa candidature. Le président Embalo a dénoncé au cours de son mandat deux tentatives de coup d’Etat, dont la dernière mi-2023.