La campagne présidentielle en Guinée s’est achevée à Conakry dans un climat relativement feutré, marqué par le dernier meeting du général Mamadi Doumbouya. Premier scrutin depuis le coup d’État de 2021, cette élection apparaît peu disputée, les principaux opposants ayant été écartés du jeu politique.
Candidat à un mandat de sept ans, le chef de la junte part largement favori face à une opposition affaiblie, dont Abdoulaye Yero Baldé demeure la figure la plus visible.
Axant son discours sur le développement, la modernisation des infrastructures et une nouvelle constitution controversée, Doumbouya tente de convaincre une population confrontée à une pauvreté persistante malgré les richesses minières du pays.
Dimanche, plus de 6,7 millions d’électeurs sont attendus aux urnes, avec des résultats annoncés dans les deux jours suivant le vote, dans une élection déjà perçue comme largement jouée d’avance.







