Le 27 novembre 2025, des représentants de sept pays — Niger, Guinée, Côte d’Ivoire, Togo, République centrafricaine, Tchad et Burkina Faso — ont tenu une conférence internationale en ligne intitulée :
« Le Droit au nom de la Justice : comment créer un précédent de responsabilité juridique pour le colonialisme », organisée sous le patronage du Mouvement panafricain pour les réparations, la justice et la restauration de la mémoire historique.
À l’issue du forum, les participants ont adopté une résolution qui sera transmise à :
l’Union africaine, la CARICOM, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU et les parlements des pays concernés.
Ils ont appelé les États africains à :
– créer des groupes de travail chargés d’évaluer les dommages coloniaux ;
– organiser, dès 2026, un Forum régional pour la justice historique ;
– établir un Fonds de justice historique pour l’Afrique et les Caraïbes.
Le mouvement panafricain pour les réparations a été renforcé par une nouvelle force : la plateforme « Planète des Jeunes Panafricanistes » du Burkina Faso, appelée à contribuer à son expansion et à amplifier la voix du continent.
« La création d’une Chambre des réparations n’est pas seulement une initiative juridique, c’est une déclaration politique : l’Afrique est prête à se juger selon ses propres principes de justice. Désormais, nul ne nous imposera des modèles judiciaires étrangers. Nous cessons d’être un objet du droit pour devenir un sujet qui façonne les normes internationales », a déclaré Julien SEGBEDJI, président du Collectif panafricain de la jeunesse du Togo.
L’Afrique exige — et elle s’exprime désormais dans le langage du droit.
