Les récentes élections en Afrique ont été marquées par l’exclusion d’opposants, des résultats contestés et des manifestations violentes.
Au Cameroun, Paul Biya, 92 ans, remporte son huitième mandat, malgré des critiques sur sa capacité à gouverner et la mort de plusieurs manifestants à Maroua.
En Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, 83 ans, est réélu après l’exclusion de son principal adversaire, Tidjane Thiam, suscitant des accusations de simulacre électoral.
En Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, première femme présidente du pays, est déclarée vainqueur avec plus de 97 % des voix lors d’élections où les principaux partis d’opposition ont été empêchés de se présenter.
Les manifestations qui ont suivi ont provoqué des centaines de morts selon plusieurs sources, et le gouvernement a limité le partage d’images en ligne, menaçant de poursuites pour « trahison ».
Selon les analystes, ces processus électoraux révèlent un autoritarisme compétitif et un déséquilibre profond entre des populations jeunes et des dirigeants âgés, fragilisant encore la démocratie sur le continent.






