L’arrestation de Marguerite Gnakadé, ancienne ministre des Armées, survenue le 17 septembre à son domicile de Tokoin Solidarité, continue de susciter confusion et interrogations.
Alors que certains la croyaient reconduite chez elle sous surveillance, des informations récentes indiquent qu’elle serait toujours détenue à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), où elle subirait plusieurs auditions.
Des versions contradictoires circulent : certains voisins affirment ne pas l’avoir vue après son interpellation, tandis qu’une nouvelle perquisition de son domicile renforce l’hypothèse de sa garde prolongée.
Selon des sources sécuritaires, Mme Gnakadé serait soupçonnée de liens avec l’opposition en exil et d’incitation à la désobéissance dans l’armée, des accusations qui pourraient expliquer la prudence des autorités.
Le silence officiel nourrit les spéculations sur la nature réelle du dossier : affaire judiciaire ou règlement de comptes politique ? Pour de nombreux observateurs, cette opacité souligne l’urgence d’une communication claire de l’État, afin de rassurer l’opinion publique et de préserver la confiance citoyenne.
À suivre…