Les Sénégalais se rendent aux urnes le 24 mars 2024 pour élire leur 5e président. Au total, 19 candidats sont en lice pour le fauteuil de président de la République du Sénégal.
C’est la première fois qu’un tel nombre de candidats est enregistré. Ils étaient cinq lors de la dernière élection présidentielle en 2019, quatorze en 2012, 15 en 2007 et 8 lors de la de la première alternance en 2000 et en 1993
Après des mois d’emprisonnement, le candidat Bassirou Diomaye Faye et son mentor Ousmane Sonko battent campagne, officiellement ouverte le samedi dernier. Ils ont été accueilli dans la région de Casamance dans le sud-ouest du Sénégal, par plusieurs centaines de personnes.
Le plan B d’ousmane Sonko qui est M. Diomaye s’est engagé à faire de la principale ville de la région, Zinginchor, un centre économique majeur et de la ville de Sédhiou une capitale culturelle : « Chacun peut avoir un centre d’activité économique où l’on peut faire ce que l’on veut. C’est ce que nous avons dit hier sur les idées développées à Ziguinchor. Si on regarde le potentiel, elle (Ziguinchor) peut devenir la capitale économique et culturelle » a-t-il déclaré.
Bassirou Diomaye Faye se veut le « candidat du changement de système ». Il promet une réappropriation de « souveraineté », mot employé 18 fois dans son projet. Il entend renégocier les contrats des mines et des hydrocarbures. Il veut réévaluer les accords de pêche notamment avec les acteurs étrangers. Il désire renégocier les accords de défense avec la France.
Il veut également réformer les institutions. Il propose de limiter les pouvoirs du président et veut créer un poste de vice-président. ll veut mettre en circulation une monnaie nationale, le Sénégal, à la place du franc CFA hérité de la colonisation dans plusieurs pays africains.
Le défenseur