Cinq ressortissants français, âgés de 70 à 75 ans, ont perdu la vie mardi dans un dramatique accident de la route au Togo, alors qu’ils participaient à une mission humanitaire en Afrique de l’Ouest, ont indiqué des sources concordantes à l’AFP.
Dans un communiqué le gouvernement togolais a confirmé le décès de cinq personnes sans préciser leur nationalité, précisant qu’huit autres avaient été blessées dans ce « grave accident de la circulation » survenu mardi en début d’après-midi à Yomaboua, dans le centre du pays. Selon les autorités, l’incident a été provoqué par l’éclatement du pneu avant d’un minibus, entraînant une perte de contrôle du véhicule qui a basculé sous un pont de la rivière de Yomaboua.
Des victimes engagées dans le Lions Club
Parmi les victimes, trois étaient originaires de La Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône, a précisé à l’AFP le secrétaire du Lions Club local, souhaitant rester identifié seulement comme Aurélien. « Trois habitants de notre ville ont tragiquement trouvé la mort et d’autres ont été blessés », a confirmé sur X le maire de La Ciotat, Alexandre Doriol, évoquant des membres du Lions Club participant à une action humanitaire au Bénin. « En ces moments d’extrême douleur, je pense à toutes les victimes, françaises et béninoises », a-t-il ajouté.
Deux autres victimes appartenaient aux Lions Clubs du Pays de la Sainte Baume, près d’Aubagne, et de Valenciennes (Nord). L’association, en lien avec l’ambassade de France, s’occupe du rapatriement des victimes et de la prise en charge des blessés.
Une mission humanitaire interrompue
L’équipe caritative devait se rendre au Bénin pour inaugurer une maternité financée et soutenue par l’association depuis une dizaine d’années. Le Lions Club, organisation humanitaire internationale, mène des actions sociales dans les domaines de la santé, de l’environnement et de l’aide aux plus démunis.
Le gouvernement togolais a rappelé que l’accident s’est produit en pleine saison des pluies, lorsque les conditions de circulation sont particulièrement dangereuses. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes du drame. Les routes d’Afrique de l’Ouest sont réputées pour leur dangerosité en raison du mauvais état des chaussées et du trafic dense.