Après la prise d’El-Fasher par les Forces de soutien rapide (FSR), environ 71 000 personnes ont fui la capitale du Darfour-Nord et ses environs, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Les Nations unies rapportent des témoignages glaçants d’exécutions, de viols et de massacres perpétrés par les milices affiliées aux FSR.
De nombreux civils, dont des femmes et des enfants, ont été tués ou portés disparus, tandis que les survivants s’entassent dans des camps surpeuplés, dans des conditions dramatiques.
Des déplacés comme Sarah Ahmed, ayant perdu une grande partie de sa famille, implorent de l’aide humanitaire. D’autres, comme Najwa, continuent de chercher désespérément leurs proches disparus.
Face à cette tragédie, l’ONU alerte : le Soudan vit l’une des pires crises humanitaires mondiales, avec plus de 30 millions de personnes nécessitant une aide d’urgence, dont près de 10 millions de déplacés internes et 15 millions d’enfants affectés par la guerre.






