Au Togo, quand il s’agit de s’unir contre le pouvoir, l’opposition a décidé d’innover : plutôt que de faire front commun, elle organise un festival interne de chamailleries et de petites piques bien senties.
Lors du dernier congrès de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), Jean-Pierre Fabre, son président, a lâché un verdict cinglant : « Le système RPT/UNIR prospère sur nos querelles. » Une observation qui a fait tiquer Nathaniel Olympio, leader du Parti des Togolais, qui a aussitôt riposté comme un boxeur dans un ring politique : « Non, non, le vrai problème, ce n’est pas seulement nos disputes, c’est surtout le mauvais leadership. »
Mais ce n’est pas tout ! Olympio n’y est pas allé de main morte et a carrément déclaré que Fabre, ce valeureux combattant d’hier, est devenu « l’obstacle principal à la lutte », accusant son rival de naviguer à vue avec des choix incohérents et des ambitions personnelles plus fortes que l’intérêt général.
Résultat ? Alors que le Togo se prépare à de nouvelles élections municipales, l’opposition ressemble plus à une troupe de sitcom qu’à une coalition soudée. Entre Fabre et Olympio, c’est un peu comme deux enfants qui se battent pour savoir qui gardera la télécommande… pendant que le système, lui, se régale du popcorn.
La rédaction