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Pollution plastique : Le Togo en première ligne pour un traité mondial ambitieux à Genève

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Face à la montée alarmante de la pollution plastique, notamment dans les milieux marins, une réponse internationale forte s’impose.

C’est dans cette dynamique qu’aura lieu, du 5 au 14 août 2025 à Genève, la seconde partie de la cinquième session du Comité intergouvernemental de négociation (INC 5-2), convoquée pour l’adoption d’un traité juridiquement contraignant visant à éradiquer la pollution plastique à l’échelle mondiale.

À quelques semaines de ce rendez-vous décisif pour l’avenir de la planète, l’ONG Les Amis de la Terre-Togo, qui prendra part à la conférence, a tenu une rencontre stratégique avec les professionnels des médias ce mercredi 23 juillet 2025 à Lomé. Objectif : éclairer l’opinion publique sur les enjeux cruciaux de cette session et porter haut les revendications de la société civile togolaise.

« Cette session est l’ultime opportunité de conclure un accord global, fort et contraignant, capable d’inverser la trajectoire actuelle de la pollution plastique. Elle engage la responsabilité de tous les acteurs, gouvernements comme entreprises », a souligné le directeur exécutif de l’ONG, Kokou AMEGADZE, lors de la conférence de presse.

Selon lui, les impacts du plastique dépassent largement le seul cadre environnemental. Ils affectent également la santé humaine, les économies locales et la justice sociale. D’où l’urgence d’une mobilisation collective, au niveau international, pour exiger un cadre juridiquement solide, fondé sur les droits humains et la justice environnementale.

Parmi les revendications clés portées par Les Amis de la Terre-Togo figurent :

  • La réduction à la source de la production de plastique, en particulier les plastiques à usage unique et non essentiels ;
  • La responsabilité élargie des producteurs, pour que les entreprises prennent en charge les coûts environnementaux et sanitaires liés à leurs produits ;
  • L’interdiction des substances chimiques toxiques dans les plastiques ;
  • La protection des droits des communautés impactées, des peuples autochtones, des ramasseurs de déchets et des femmes ;
  • Un financement équitable pour accompagner les pays du Sud dans la transition vers des alternatives durables.

Pour l’ONG togolaise, ce traité doit être plus qu’un simple compromis diplomatique. Il doit incarner la volonté réelle des États à protéger l’humanité contre l’un des fléaux environnementaux les plus pernicieux de notre ère.

« Les négociateurs doivent résister aux pressions des lobbies industriels. Le monde attend un traité ambitieux, juste et contraignant, capable de garantir un avenir sans pollution plastique », a conclu Kokou AMEGADZE.

À Genève, la voix du Togo s’élèvera donc aux côtés de celles des peuples et des communautés engagées pour un monde plus propre, plus sûr et plus équitable.

Le défenseur

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