La scène politique togolaise semble s’enliser dans une crise de leadership et une fragmentation croissante au sein de l’opposition.
Alors que le pouvoir en place consolide ses assises, les principaux partis d’opposition peinent à s’accorder sur une stratégie commune, multipliant ainsi les divisions internes et les rivalités personnelles.
Cette désunion, exacerbée par des querelles idéologiques et des ambitions individuelles, réduit considérablement leur crédibilité auprès de la population. Résultat : un éloignement croissant des sphères décisionnelles et une incapacité à présenter une véritable alternative politique.
Dans ce contexte, l’opposition togolaise risque de devenir davantage spectatrice qu’actrice du jeu politique, laissant un boulevard au régime en place pour asseoir son contrôle. Un tournant décisif s’impose, mais les divisions actuelles rendent ce sursaut improbable à court terme.
Le défenseur