Dans un match d’une intensité folle, l’Inter Milan a signé l’une des plus grandes soirées européennes de son histoire en éliminant le FC Barcelone sur le score épique de 4-3 après prolongations. Les Italiens décrochent ainsi leur billet pour la finale de la Ligue des champions, où ils affronteront le PSG ou Arsenal.
Après un premier acte spectaculaire la semaine précédente en Catalogne (3-3), cette demi-finale retour a tenu toutes ses promesses. Les deux géants du football européen ont livré une bataille haletante, pleine de rebondissements et de moments de grâce.
L’Inter a frappé fort dès la première période. Grâce à un contre parfaitement mené conclu par Lautaro Martinez (21e), puis un penalty transformé par Hakan Calhanoglu (45e+1), les Milanais viraient en tête à la pause, solides, puissants, et impeccables tactiquement. Le Barça, lui, semblait sans solutions, étouffé et désorganisé.
Mais comme au match aller, les Catalans ont su revenir de l’enfer. Eric Garcia (57e) puis Dani Olmo (60e) ont permis aux Blaugranas de revenir à 2-2, redonnant vie à un Camp Nou sous tension. Le match semblait alors filer tout droit vers les prolongations, d’autant que Raphinha (88e) pensait avoir scellé le destin de la rencontre avec un but plein de malice, offrant un avantage inespéré au Barça.
C’était sans compter sur Francesco Acerbi. Déjà buteur refusé pour hors-jeu (52e), le défenseur transformé en attaquant a surgi dans le temps additionnel (90e+3) pour égaliser à 3-3 et prolonger le suspense dans une atmosphère irrespirable.
En prolongations, la tension restait à son comble. Davide Frattesi redonnait l’avantage à l’Inter d’un tir enroulé subtil (99e), et les Italiens géraient ensuite leur avance avec une solidité impressionnante. Malgré quelques occasions catalanes en fin de match, dont une belle frappe de Lamine Yamal (114e), l’Inter n’a jamais cédé.
Deux ans après avoir échoué en finale face à Manchester City, les Nerazzurri reviennent au sommet de l’Europe. Leur rêve continue. Place à la finale, face au vainqueur du duel entre le PSG et Arsenal.
La rédaction