Au Gabon, la présidentielle du 12 avril ressemble à une compétition où l’élimination est plus rapide qu’un jeu télévisé : 34 prétendants, 23 dossiers déposés, et au final… seulement quatre élus pour tenter de décrocher le fauteuil suprême !
En tête d’affiche, Brice Oligui Nguema, général de brigade et actuel président de la transition, qui avait promis de remettre le pouvoir aux civils après le « coup de la libération ». Face à lui, Alain-Claude Bilie By Nze, ancien Premier ministre d’Ali Bongo, que la presse locale présente comme son principal adversaire. Deux outsiders complètent le casting : Joseph Lapensée Essingone, juriste inspecteur des impôts, et Stéphane Germain Iloko Boussengui, médecin de profession.
Mais pour certains recalés, pas question d’accepter le verdict sans broncher. Jean-Rémy Yama, figure syndicale bien connue, et 18 autres candidats écartés comptent bien jouer la carte du recours devant la Cour constitutionnelle.
Verdict dans les prochaines semaines : la liste restera-t-elle figée, ou assistera-t-on à un rebondissement digne d’une série politique à suspense ? Une chose est sûre : au Gabon, la présidentielle se joue autant dans les urnes que dans les coulisses du pouvoir.
La rédaction