Selon le site officiel République Togolaise, le Togo a démontré une remarquable capacité de résilience après la crise du Covid-19. Alors que la croissance avait ralenti à +2,2 % en 2020, le pays a rapidement rebondi avec +5,1 % en 2021, +6,3 % en 2022, +6,2 % en 2023 et +6,5 % en 2024.
Un cap symbolique a été franchi en 2024 : le PIB nominal a dépassé les 6000 milliards FCFA pour atteindre 6458 milliards, contre 5954 milliards l’année précédente, plaçant Lomé parmi les économies les plus dynamiques de l’UEMOA.
Cette performance s’explique par la vigueur de la demande intérieure, la poursuite des investissements publics et privés, mais aussi par des projets structurants comme la Plateforme industrielle d’Adétikopé, les zones agricoles planifiées, la modernisation du port de Lomé et l’essor de la digitalisation des services publics et financiers.
Comparativement à ses voisins, le Togo affiche une situation particulièrement favorable : dans l’UEMOA, la croissance moyenne a plafonné à 5,5 % en 2024, tandis que des pays comme le Nigeria et le Ghana ont souffert de tensions monétaires et d’une forte inflation. À l’inverse, le Togo a contenu la hausse des prix à 2,9 % en 2023 et 2,3 % en 2024, préservant ainsi le pouvoir d’achat des ménages.
Cinq ans après la pandémie, le pays affiche l’ambition de maintenir ce cap, malgré les défis sécuritaires au nord, en misant sur un climat des affaires attractif et un positionnement logistique stratégique pour attirer davantage de capitaux.
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