Le football togolais encaisse un coup dur. Sacrée championne nationale pour la saison 2024-2025, l’Association Sportive des Conducteurs de la Kozah (ASCK) ne disputera pas la prochaine édition de la Ligue des Champions de la CAF. Une décision amère, dictée par des contraintes financières insurmontables.
L’annonce a été rendue publique ce lundi par les dirigeants du club basé à Kara. En cause : l’absence de partenaires et de sponsors capables de soutenir l’ambitieuse campagne africaine. « Le président du club est notre seul soutien, et il ne peut à lui seul faire face aux lourdes charges qu’impose la Ligue des Champions », a déploré Jean-Marie Eloh, Manager Général de l’ASCK.
Malgré un titre glané avec panache sur la scène nationale, l’ASCK est contrainte de renoncer à l’échelon continental. Une réalité cruelle, révélatrice des fragilités économiques qui minent les clubs d’élite en Afrique.
Participer à la Ligue des Champions requiert un investissement considérable : frais de voyage, hébergement, logistique, primes, licences CAF… Autant de dépenses que l’ASCK ne peut couvrir en l’absence d’un appui institutionnel ou privé structuré.
Selon les règles de la CAF, la place libérée pourrait revenir au vice-champion ou à l’équipe suivante au classement, sur décision de la Fédération Togolaise de Football (FTF).
Ce retrait soulève une problématique récurrente : la faible capacité des clubs togolais à s’inscrire durablement dans les compétitions continentales. Il souligne l’urgence d’une politique de financement et de structuration plus ambitieuse du football national.
Privée d’une vitrine internationale qui aurait pu rehausser son image et celle du football togolais, l’ASCK restera finalement sur le quai, victime d’un rêve sabordé par le manque de moyens.
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