Alors que les tensions persistent dans l’est de la République démocratique du Congo, une initiative diplomatique majeure pourrait prochainement voir le jour. Le président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, reconnu pour son engagement constant en faveur de la paix sur le continent africain, est en passe d’être désigné médiateur de l’Union africaine (UA) dans ce dossier hautement sensible.
Réuni virtuellement le samedi 5 avril, le Bureau de la Conférence de l’UA a validé une proposition émanant du chef d’État angolais, João Lourenço, président en exercice de l’organisation panafricaine. Celle-ci vise à confier au dirigeant togolais la délicate mission de facilitation du processus de paix en RDC, succédant ainsi à l’Angola dans ce rôle stratégique.
La nomination de Faure Gnassingbé, qui a d’ores et déjà marqué sa disponibilité lors des premières consultations, devra encore être entérinée par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine. Si elle est confirmée, cette décision viendrait renforcer le leadership diplomatique du Togo et soulignerait une nouvelle fois la crédibilité du président togolais sur les grandes questions de médiation en Afrique.
Ce nouveau mandat intervient dans un contexte particulièrement tendu : la région orientale de la RDC reste le théâtre de violents affrontements entre les forces loyalistes et les rebelles du M23, sur fond de relations conflictuelles entre Kinshasa et Kigali. Le bilan humain et humanitaire est alarmant, avec des milliers de victimes et plusieurs millions de déplacés.
En acceptant cette responsabilité, Faure Gnassingbé s’inscrirait une nouvelle fois dans une tradition diplomatique togolaise proactive, tournée vers la prévention des conflits et la stabilité du continent.
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