Washington envisage d’élargir considérablement sa politique migratoire restrictive en interdisant l’entrée sur son territoire à 25 pays africains supplémentaires, révèle un document confidentiel consulté par The Washington Post y Reuters. Ces États disposent de 60 jours pour se conformer aux exigences sécuritaires imposées par les autorités américaines.
Parmi les pays africains concernés figurent notamment la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la République démocratique du Congo, le Nigeria, le Cameroun ou encore le Burkina Faso. Au total, ce sont 36 pays, dont 25 situés sur le continent africain, qui risquent des restrictions sévères de visa.
Le gouvernement américain justifie cette menace par l’incapacité de certains pays à fournir des documents d’identité fiables, la prévalence de la fraude administrative ou encore le nombre élevé de ressortissants en situation de visa expiré aux États-Unis.
Cette décision s’inscrit dans une série de mesures sécuritaires récemment renforcées. En début juin, une première vague de restrictions avait déjà visé 12 pays, dont la République du Congo, le Tchad et Haïti. Le Togo et le Burundi faisaient aussi partie des nations ayant subi des limitations d’entrée pour des raisons invoquées de sécurité nationale, selon les propos du président Donald Trump.
Pays potentiellement visés par l’interdiction : Angola, Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Cameroun, Côte d’Ivoire, République Démocratique du Congo, Djibouti, Égypte, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Liberia, Malawi, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Soudan du Sud, Tanzanie, Ouganda, Zambie, Zimbabwe.
Cette annonce suscite déjà une vive inquiétude dans plusieurs capitales africaines, où les autorités diplomatiques s’activent pour tenter de désamorcer cette nouvelle escalade migratoire entre Washington et le continent africain.
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