À la veille de l’élection du nouveau président de la Commission de l’Union africaine (UA), la question du contrôle reste incertaine. Trois candidats aux profils contrastés s’affrontent : le Kényan Raila Odinga, l’ex-Premier ministre charismatique et favori, le Djiboutien Mahamoud Ali Youssouf, diplomate chevronné et soutien de Paris, et le Malgache Richard Randriamandrato, outsider méthodique soutenu par la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC).
Le vote, prévu lors du 38ᵉ sommet de l’UA à Addis-Abeba, exige une majorité des deux niveaux, ce qui pourrait prolonger le processus sur plusieurs jours. Tandis qu’Odinga met sur le renforcement des groupements régionaux pour améliorer l’efficacité de l’organisation, Youssouf prône la stabilité et les réformes institutionnelles, et Randriamandra défend une modernisation pragmatique.
Au-delà des ambitions personnelles, le prochain président devra répondre aux défis de gouvernance, de bureaucratie et de sécurité, dans un contexte où les décisions de l’UA peinent à être appliquées. Qui parviendra à convaincre les chefs d’État du continent et à succéder à Moussa Faki Mahamat ? Verdict imminent.
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