Dans l’ombre des préparatifs pour la Coupe du monde 2026, le Togo déploie une stratégie ambitieuse : séduire ses talents binationaux et renforcer son équipe nationale. À la manœuvre, Serge Akakpo, manager général des Éperviers, qui mène une opération séduction à grande échelle.
Sa méthode ? Un dialogue direct avec les joueurs et leurs familles, une approche qui semble déjà porter ses fruits. Plusieurs noms émergent, prêts à arborer les couleurs du Togo : Khaled Narey, Frédéric Ananou, Kennedy Boateng et Mansour Ouro-Tagba. D’autres, comme Emmanuel Emegha, en pleine ascension à Strasbourg, hésitent encore mais ne ferment pas la porte.
Le chantier est vaste, et les binationaux sont nombreux à être ciblés : Marvin Senaya (FC Lausanne-Sport), Lorenz Assignon (Stade Rennais) ou encore Omar Traoré (FC Heidenheim). Leur intégration pourrait représenter un tournant décisif pour une sélection en quête de renouveau.
Mais un défi persiste : le manque de résultats des Éperviers ces dernières années freine l’enthousiasme de certains joueurs. « L’attractivité de l’équipe est notre plus grand obstacle », admet Akakpo.
Malgré tout, la Fédération Togolaise de Football reste déterminée. Avec un projet solide et une vision à long terme, elle espère convaincre ces talents de rejoindre l’aventure et d’écrire une nouvelle page de l’histoire du football togolais.
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