Togo-Filière anacarde : les producteurs réclament une évaluation des variétés cultivées

Alors que la culture de l’anacarde prend de l’ampleur au Togo, les producteurs tirent la sonnette d’alarme et demandent une évaluation approfondie des clones introduits dans le pays. Cette requête a été formulée lors de la Journée nationale de l’anacarde, tenue récemment à Kara sous l’égide du Conseil interprofessionnel de la filière anacarde au Togo (CIFAT).

Depuis une décennie, des variétés améliorées importées du Ghana cohabitent avec des arbres élites togolais. Cependant, face à la nécessité d’optimiser la productivité et l’adaptation des plants aux conditions locales, les producteurs plaident pour une étude comparative. L’objectif ? Identifier les variétés les plus performantes et les mieux adaptées aux réalités pédoclimatiques togolaises.

Le contexte est d’autant plus préoccupant que la production nationale a chuté de 16 % en un an, passant de 41 000 tonnes en 2023 à 34 500 tonnes en 2024. Malgré cette baisse, le Togo conserve une place stratégique dans la chaîne de valeur régionale de la noix de cajou, servant notamment de hub d’exportation pour le Bénin et le Burkina Faso.

Les acteurs de la filière exhortent ainsi les autorités et les partenaires techniques à soutenir cette démarche scientifique, essentielle pour renforcer la compétitivité du secteur et garantir un avenir prospère à la production d’anacarde togolaise.