La 34ᵉ édition de la Journée nationale du sport, observée chaque dernier samedi du mois au Togo, a une nouvelle fois tenu toutes ses promesses. Ce 30 août 2025, à travers tout le pays, les populations se sont retrouvées sur les aires aménagées dans leurs communes pour communier autour du sport, dans un esprit de bien-être, de cohésion et de vivre-ensemble.
À Adakpamé, quartier souvent cité dans l’actualité pour sa sensibilité politique, l’ambiance était toute autre. Hommes, femmes, jeunes et enfants ont massivement répondu à l’appel lancé par leur chef de quartier, Togbui Adjikou Lanklivi 1er, pour transformer cette journée en une véritable fête populaire. Le terrain du CEG Dabadakondji a vibré au rythme des exercices sportifs, dans une atmosphère marquée par la paix, la joie et la convivialité.
Un message fort : non à la violence, oui à la paix
Dans un contexte où certains appels à manifestation circulaient sur les réseaux sociaux, Adakpamé a préféré écrire une autre page de son histoire en tournant le dos à la violence.
« Adakpamé dit non à la violence, non à la catastrophe. Nous choisissons la paix et la cohésion. Le combat doit être celui des idées, et non celui des violences », a martelé Togbui Lanklivi 1er, brandissant son bâton symbolique de la paix. Le chef traditionnel a profité de l’occasion pour lancer un appel solennel à la diaspora togolaise : « Revenez pour que nous construisions ensemble le pays dans la paix. »
Un message repris par Afandolo Dodji Koffi, responsable du Comité de développement du quartier (CDQ) Adakpamé Kpota-Colas, qui a souligné que : « Le sport rassemble le peuple et favorise la bonne santé. Aujourd’hui, nous avons choisi de marcher aux côtés de notre chef, parce qu’il veut la paix et la cohésion sociale pour tous. »
Le sport comme ciment social
Au-delà de la pratique sportive, cette journée a été l’occasion de réaffirmer le rôle du sport comme facteur de cohésion nationale et de fraternité.
En choisissant l’unité et la convivialité, les habitants d’Adakpamé ont envoyé un signal fort : celui d’un peuple qui privilégie le vivre-ensemble à la division.
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