Dans le Grand Lomé, le paludisme et les infections néonatales se confirment comme les principales causes d’hospitalisation en 2024, selon la revue annuelle de la performance sanitaire de la région, ouverte le 19 mars.
Les consultations médicales ont été marquées par une forte prévalence du paludisme simple, des infections respiratoires aiguës et de l’anémie. Quant aux décès, ils sont majoritairement liés aux infections bactériennes chez les nouveau-nés, aux accidents vasculaires cérébraux (AVC) et aux abcès cérébraux.
Malgré ces défis, des progrès ont été réalisés. Le taux d’accouchements assistés par un personnel qualifié a grimpé à 61,36 %, tandis que la couverture vaccinale des enfants de moins d’un an a atteint 105 % pour le vaccin Pentavalent. De plus, la prévention du paludisme chez les femmes enceintes s’améliore, avec 73,39 % d’entre elles recevant le traitement préventif intermittent.
Cependant, certains indicateurs sont en recul : la fréquentation des soins curatifs a légèrement baissé et le suivi prénatal des femmes enceintes a chuté de 60 % à 41,68 %. Face à ces défis, la gouverneure du District Autonome de Grand Lomé, Zouréhatou Kassah-Traoré, a souligné la nécessité de renforcer les mesures de prévention et d’améliorer la prise en charge médicale.
Pendant trois jours, les acteurs du secteur de la santé analyseront ces résultats pour identifier des solutions durables, dans le cadre du Plan National de Développement Sanitaire 2023-2027. Par ailleurs, l’Assurance Maladie Universelle (AMU), mise en place l’an dernier, poursuit son objectif de garantir un accès aux soins pour tous et de réduire les inégalités en matière de santé.
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