Le Togo affiche des résultats probants dans la mise en œuvre du projet régional d’investissement pour la résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (WACA ResIP), initié en 2018 et financé par la Banque mondiale.
À un an et demi de son terme, le programme atteint un taux d’exécution de plus de 80 %, selon le coordonnateur national, Adou Rahim Alimi Assimiou.
Conçu pour renforcer la résilience des zones côtières face aux effets du changement climatique, à l’érosion, aux inondations et à la pollution marine, le projet représente un enjeu crucial pour la survie des communautés du littoral togolais, particulièrement vulnérables.
La protection du littoral, volet essentiel du programme, est quasiment achevée sur le premier segment financé par WACA. Le second, soutenu par l’Agence française de développement (AFD) et d’autres partenaires, sera lancé sous peu.
Parmi les interventions récentes, figure le curage du chenal de Gbaga, axe fluvial stratégique entre le Togo et le Bénin, vital pour la pêche artisanale et le transport local. L’opération contribue à réduire les inondations et à redynamiser les activités économiques dans les villages environnants.
Malgré quelques retards, les avancées sont jugées significatives. « Certaines actions ont pris du retard, mais d’autres ont été bien anticipées. Dans l’ensemble, le projet avance bien », souligne le coordonnateur.
Intégré à une dynamique régionale sous l’égide de la Banque mondiale, le projet WACA ResIP permet aux pays côtiers ouest-africains d’unir leurs efforts pour une gestion durable du littoral. Le Togo s’y distingue par des résultats concrets et une mise en œuvre exemplaire.
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