Au Mali, près de 50 militaires, dont deux généraux, ont été arrêtés ce week-end pour « tentative de déstabilisation des institutions ».
Parmi eux figurent Abass Dembélé, ex-gouverneur de Mopti, et Nema Sagara, l’une des rares femmes générales de l’armée.
Les autorités accusent les suspects de vouloir renverser la junte dirigée par Assimi Goïta, qui s’est octroyé en juillet un mandat présidentiel de cinq ans renouvelable sans élections.
Le scrutin, initialement prévu en mars 2024, a été repoussé à 2027, dans un contexte de crise sécuritaire et économique aggravée par les attaques djihadistes au Sahel.